Lorsque l’on parle d’investissements immobiliers de prestige, le canton de Neuchâtel en Suisse figure souvent en haut de liste. Réputée pour son calme et son cadre de vie exceptionnelle, la région attire chaque année de nombreux visiteurs nationaux et internationaux. Investir dans un bien immobilier dans cette région peut donc s’avérer être un placement judicieux : mais quel rendement locatif est-il possible d’espérer ?
La rentabilité locative à Neuchâtel
Le rendement locatif dépend de plusieurs facteurs, notamment le prix d’achat du bien, les revenus tirés de la location ainsi que les charges liées à son entretien et sa gestion. En Suisse, le rendement locatif moyen s’établit généralement autour de 4% à 5% en fonction des cantons. Car oui, il existe des variations substantielles selon la localisation géographique du bien, avec certaines zones présentant des taux supérieurs à la moyenne et d’autres inférieurs. Ainsi, il convient d’étudier attentivement les spécificités locales lorsqu’il s’agit d’investir dans un bien en Suisse. D’autre part, une simulation de rendement locatif précise vous sera utile pour évaluer la pertinence de votre investissement.
Il s’avère donc indispensable de connaître la situation du marché immobilier. Les prix varient sensiblement en fonction des différents quartiers et types de biens. Il est alors important d’affecter une fourchette de prix à votre investissement, afin d’en cerner le potentiel. Renseignez-vous grâce à une source recommandée pour situer ces prix au mètre carré.
Il est important de noter que la rentabilité locative varie aussi selon les saisons : les mois d’été étant généralement plus propices à la location saisonnière et donc aux revenus locatifs élevés. De même, un bien situé près du lac ou dans la ville de Neuchâtel sera probablement davantage demandé par les touristes, ce qui peut engendrer un tarif de location plus élevé.
Rendement locatif et fiscalité
Le rendement locatif représente la rentabilité d’un bien immobilier mis en location, calculée généralement en pourcentage de la valeur du bien. Ce rendement dépend de plusieurs facteurs tels que le loyer perçu, les charges d’entretien, les frais de gestion et les éventuelles périodes de vacance locative. Du point de vue fiscal, les revenus locatifs sont soumis à l’impôt sur le revenu. Les propriétaires doivent déclarer les loyers perçus, mais ils peuvent également déduire certaines charges telles que les intérêts hypothécaires, les frais d’entretien et de réparation, ainsi que les frais de gestion.
Bon à savoir : en Suisse, chaque canton applique ses propres taux d’imposition et peut offrir des déductions supplémentaires, ce qui rend la fiscalité des revenus locatifs relativement complexe et variable selon la localisation du bien.
La plus-value réalisée lors de la vente d’un bien immobilier est soumise à l’impôt sur les gains immobiliers. Cet impôt est calculé sur la différence entre le prix de vente et le prix d’achat, avec certaines déductions possibles pour les frais d’acquisition et les investissements effectués pour améliorer le bien. Comme pour l’impôt sur le revenu locatif, les taux et les règles de calcul varient selon les cantons.
Comment calculer la rentabilité immobilière ?
Le rendement permet de déterminer la rentabilité théorique d’un bien par rapport à un autre et facilite ainsi la comparaison de deux opportunités d’investissement en termes de rentabilité :
Rendement net = [(loyer mensuel x 12 mois) – frais d’exploitation)] / Fonds propres (exprimé en %).
Mais il est important de noter que le calcul du rendement reste une mesure théorique et que plusieurs autres critères doivent être pris en compte. Le plus important de ces critères est la vacance locative. En général, plus un emplacement est prisé, plus le prix d’achat sera élevé. On peut donc supposer que le rendement sera plus faible dans ces zones. Le taux d’occupation y sera souvent proche de 100%. À l’inverse, un bien situé dans un endroit moins attractif sera moins cher à l’achat, mais pourra souffrir d’une vacance locative élevée. Le rendement théorique pourra paraître élevé, mais les marges finales seront fortement affectées en cas de vacance prolongée.